Le 31 mai… la journée mondiale sans tabac
Près de 1 Belge sur 5 fume !
Fumer entraîne un risque de cancer, 19% de tous les cancers sont provoqués par le tabagisme, mais également des maladies cardiovasculaires ou d’autres affections. Chaque année, rien qu’en Belgique, 15.000 fumeurs meurent prématurément des suites de leur tabagisme.
La grossesse … un moment spécial
La grossesse est souvent un moment où la femme est en démarche d’une meilleure hygiène de vie pour elle et pour son bébé in utéro. Elle cherche à créer un environnement plus sain autour d’elle pour accueillir son bébé.
Saviez-vous qu’en Belgique…
- 10% des femmes enceintes fument durant leur grossesse ?
- 20% des femmes qui fument durant le 1er trimestre de leur grossesse arrêtent le tabac durant la grossesse . Donc… 80% continuent à fumer…
- 22% des femmes enceintes des consultations ONE sont fumeuses.
- Parmi les fumeuses, environ la moitié (47 %) arrêtent le tabac dès l’annonce de la grossesse.
La grossesse en soi est une motivation très importante pour arrêter de fumer car les risques liés au tabagisme sont très nombreux. Risques augmentés de grossesse extra-utérine, de fausse couche et d’accouchement prématuré, retard de croissance du fœtus, risque accru de malformations du type bec-de-lièvre, davantage de risque de diabète pour l’enfant, risques de dysfonctionnement de la thyroïde du fœtus etc.
Arrêter de fumer…
La motivation est un facteur essentiel pour réussir à se débarrasser de la cigarette, mais elle ne suffit pas. La stratégie de sevrage à choisir dépend du niveau de dépendance et du profil de chaque fumeur.
L’importance de la sage-femme et du gynécologue
En étant accompagné par un professionnel de santé, un fumeur a davantage de chances de réussir. Evaluer les assuétudes et donc le tabagisme de la femme enceinte fait partie intégrante de l’anamnèse obstétricale et du suivi de la femme enceinte. La sage-femme et le gynécologue doivent évaluer ce facteur de risque et informer clairement la femme enceinte sur l’importance de l’arrêt.
Quels sont les traitements disponibles et validés pour aider la femme enceinte à arrêter de fumer ?
- L’entretien motivant
- L’accompagnement cognitivo-comportemental, c’est un accompagnement empathique
- La substitution nicotinique intermittente et prudente doit pouvoir être prescrite (avalisée par le gynécologue), avec suivi tabacologue, analyseur de CO et cotinine urinaire.
L’homéopathie et l’arrêt du tabac
Quelle que soit la stratégie mise en place pour arrêter de fumer, l’homéopathie apparaît comme une solution complémentaire d’aide au sevrage tabagique. Elle permet la prise en charge des symptômes de manque (nervosité, troubles de sommeil, appétit augmenté, etc…) et de prendre en charge le terrain de la personne fumeuse. Prendre en compte que chacun vit individuellement son sevrage.
Caroline Chiavetta, sage-femme, tabacologue diplômée et formée en homéopathie
« En tant que sage-femme , je me suis formée à l’homéopathie. Cette thérapeutique basée sur la similitude des symptômes et des sensations ressenties par la personne m’apporte chaque jours la possibilité de soulager la femme enceinte, en respectant son processus d’auto-régulation de son équilibre corporel, psychologique et sans effets secondaires pour elle et son bébé. L’homéopathie est un outil complémentaire à l’allopathie. L’homéopathie permet un traitement individualisé, sans effets secondaires et compatibles avec d’autres traitements. C’est un traitement sans risques.»